Migrateurs

Les baleines sont les grandes migratrices de ces populations. Les eaux chaudes de l’Océanie offrent un lieu propice à la mise-bas pour les balénoptères. C’est également le lieu de leur reproduction.

Les rorquals et les mégaptères fréquentent l’Antarctique environ 6 mois dans l’année, où les eaux avoisinent 0°C. Eaux riches en plancton, les baleines avalent 90 % de leur ration annuelle. À la fin du mois d’avril (été austral), elles quittent leur « garde-manger ». Il semblerait que les rorquals migrent uniquement lors de l’année de leur reproduction (1 an sur 2). Contrairement aux mégaptères, ils sont difficiles à localiser. Les baleines à bosse, quant à elles, cherchent la proximité des terres pour mettre bas et s’accoupler. Leur migration est relativement bien connue.

De fin juin à fin novembre, les mégaptères remontent progressivement des Australes jusqu’aux Marquises, occupant de préférence les zones protégées des prédateurs du baleineau, tels que les requins ou les orques. Ainsi, les observations de mégaptères sont régulières près du récif-barrière, dans les baies abritées et parfois à l’intérieur du lagon.

L’eau chaude favorise l’économie d’énergie durant le jeûne et qui fournit au baleineau nouveau-né les conditions optimales pour les premières semaines de sa vie.

Le cachalot est également un migrateur qui fréquente les eaux tropicales. On peut en voir surtout dans l’archipel des Tuamotu.