Ce sont 3 otaries à fourrure qui ont été observées de mi-juin à fin juin aux Australes, sur Rurutu et Raivavae. Ce sont 3 jeunes de même taille, maigres et sans blessure apparente et vigoureuses.
Est-ce les mêmes ? … difficile à dire. Pour le savoir, Mata Tohora a proposé un protocole d’identification à la DIREN afin de mieux comprendre ce phénomène, certes, pas nouveau, mais qui intrigue.
Les otaries sont des mammifères marins et elles sont donc protégées en Polynésie. La procédure liée aux échouages s’applique comme pour tout mammifère marin.
Lire ici l’article de TNTV
Merci à TNTV pour ce résumé très clair sur une situation compliquée, avec beaucoup de questions et peu de réponses tant qu’aucun programme de recherche ne sera mis en place et notamment l’analyse des échantillons emmagasinés depuis 2016, en particulier une analyse génétique. Nous avons renouvelé cette demande à la Direction de l’environnement pour essayer d’en savoir plus sur ce phénomène régulier chaque année.
Aussi, depuis quelques années, nous travaillons en parallèle avec des centres de soins en métropole et aux US pour préparer ces recherches et les soins appropriés lorsque cela est nécessaire.
Attention : ne pas s’approcher sans connaitre les gestes à avoir : les otaries ont de bonnes dents et les déranger est strictement interdit. Elles sont en phase de repos ou sont blessées ou malades.
Un grand merci aux 6 vétérinaires de Mata Tohora, tous bénévoles, qui travaillent discrètement pour examiner chaque cas et cherchent des solutions à chaque problème. Mauruuru pour leur disponibilité et le partage de leurs compétences médicales.
Mauruuru à Sabine et la mairie de Raivavae.
Mauruuru également au Ministre de l’environnement, Dr Taivini TEA, qui suit ce dossier avec attention.