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Mata Tohora demande une révision du code de l’environnement pour les cétacés !

Nous commencerons par rappeler qu’en mai 2002, la Polynésie est fière d’être le plus grand sanctuaire des mammifères marins au monde où les activités y sont interdites.

Des dérogations aux interdictions sont prévues par le code de l’environnement et sont délivrées pour l’activité professionnelle de whale-watching notamment.

Depuis 2015, la Polynésie connaît une flambée de dérogations aux interdictions… devenues une habitude, et maintenant ces dérogations aux interdictions sont devenues des obligations d’activité !! Mais n’oublierait- on pas l’essentiel !?

Aujourd’hui la protection des mammifères marins dans un sanctuaire se négocie pour que les animaux aient quelques minutes de repos !…

Mieux encore quand des clubs de plongees (dont l’activité professionnelle est la plongée) exigent d’exercer une autre activité laquelle à l’origine est interdite dans ce sanctuaire !

Lire l’article de Polynésie la 1ere pour plus d’infos !

Lire également l’article de TNTV ICI !

Le tout corrélé avec une accumulation collective de non respect des cétacés depuis plusieurs années…. Malgré les efforts de sensibilisation et les amendes de l’année dernière notamment.

Pour tout ceux qui respectent les baleines et les dauphins, car heureusement il y a des personnes bienveillantes … mauruuru

Que demandons -nous ?
– la mise en place de temps de quiétude, ce qui est le minimum dans un sanctuaire.
– Une brigade d’agents assermentés, formés, compétents, neutres et sur l’eau.
– Une gestion du sanctuaire en fonction des zones sensibles et vulnérables en s’appuyant sur l’étude réalisée par Agnès , une AER (Analyse Eco Régionale pour les mammifères marins en Polynésie).

Un atelier de travail avec les Whale-watchers professionnels sera organisé par Mata Tohora afin de remonter les conclusions au Gouvernement, sensible et à l’écoute de nos demandes.